Préserver sa santé mentale quand on est entrepreneur.e
L’entrepreneuriat met parfois les nerfs à rude épreuve ! Découvre les 3 pièges à éviter et la règle des 42 % pour préserver sa santé mentale.
Préserver sa santé mentale quand on est entrepreneur
J'ai envie de te parler d’un sujet qui me tient à cœur : l'équilibre psychologique des entrepreneurs. Leur santé mentale, en fait.
Santé mentale et entrepreneuriat : un sujet crucial
S’il y a bien une chose que je constate depuis cinq ans, c’est le nombre hallucinant de personnes qui décident de créer leur activité tout en se remettant doucement d’un burn-out — récent ou plus ancien.
Peut-être toi aussi tu en as vécu un ? C’est devenu si fréquent, finalement.
Et c'est vrai que l'entrepreneuriat, perçu au début comme un eldorado, une porte de sortie vers autre chose, peut parfois se transformer en piège lorsqu’on est encore fragilisé.e par une expérience difficile en entreprise.
Récemment, j’ai lu une étude indiquant que si tu es né.e entre 1980 et 2000, tu as 7 chances sur 10 de faire un burn-out au cours de ta vie !
C’est générationnel. Fou, non ?
Alors, quels sont les pièges à éviter pour préserver ton bien-être et durer dans l'entrepreneuriat ?
1. Le manque de cadre
Combien d’entre nous cherchent à compenser ce manque en mettant en place des calendriers éditoriaux, des plannings, des routines, des groupes de responsabilité ?
Oui, la liberté de travailler comme on le souhaite est grisante, mais notre esprit a souvent besoin d’un cadre rassurant pour avancer sereinement.
👉 Sur ce point, évitons les injonctions et les solutions toutes faites. Faisons ce que nous savons faire de mieux : expérimenter !
Donne-toi un temps limité pour tester une routine et voir si elle te convient.
Ne perds pas ton énergie à vouloir entrer dans un prétendu “moule” entrepreneurial.
Si tu ne te lèves pas à 6 h pour méditer en te rinçant la bouche à l’huile de coco, tu survivras très bien quand même 😄
Par exemple, moi je suis incapable d’avoir une routine de publication régulière sur les réseaux sociaux. J’ai essayé, mais je n’y arrive pas, et de moins en moins...
Et tu sais quoi ? Ce n’est pas grave.
L’important, c’est d’avancer à ton rythme.
💬 Si tu as besoin d’aide pour t’organiser, je peux t’accompagner dans une session de coaching “déblocage stratégique” — viens m’en parler !
2. Avoir trop de temps (et ne pas savoir quoi en faire)
On a souvent l’impression de manquer de temps, mais quand on débute, on en a presque trop !
En sortant du salariat, on a envie de tout essayer, de se lancer dans dix projets, de prendre soin de soi (et c’est normal !).
Mais remplir ses journées à tout prix peut vite conduire à la culpabilité de ne pas “en faire assez”.
Quand je me suis lancée il y a cinq ans, ma stratégie, c’était d’organiser ma semaine avec des déjeuners, des expos (j’avoue, j’en ai bien profité 😆) et du temps de travail réduit.
Je me connais : j’aime travailler dans l’urgence, sous contrainte, ça m’aide à me concentrer.
👉 À toi de trouver ton rythme.
Mais attention à ne pas te cramer dès le départ sur un 8 h – 20 h permanent : ce n’est pas la meilleure stratégie pour un entrepreneuriat durable.
3. Devenir son pire boss : soi-même
Nous avons cette incroyable capacité à être notre pire manager !
Exigeant, pointilleux, jamais satisfait, parfois décourageant, souvent culpabilisant…
Si on était en entreprise, il faudrait nous virer comme manager 😅
C’est pour ça que les groupes de responsabilité, les binômes ou le coaching individuel (je prêche pour ma paroisse 😉) sont de super leviers.
Ils permettent de prendre du recul, d’alléger la charge mentale, et de se sentir soutenu.
Finir ton site, créer un lead magnet, rédiger une séquence mail, refaire ton profil LinkedIn et animer une formation la même semaine ?
Non, ce n’est pas raisonnable.
Ces espaces d’échange agissent comme un collègue bienveillant à la machine à café : ils font redescendre la pression, et ça fait du bien.
La règle des 42 % : un outil pour préserver sa santé mentale
Connais-tu la règle des 42 % ?
Inventée par deux sœurs (l’une scientifique, l’autre cheffe d’orchestre), elle propose une répartition du temps idéale pour préserver sa santé mentale et prévenir le burn-out.
Il faudrait consacrer environ 42 % de son temps à la récupération :
dormir 8 h (ou 6 h si tu es parent, ceux qui savent… savent !),
discuter 30 min avec un proche,
prendre 30 min pour manger sans écran,
bouger au moins 30 min,
et faire chaque jour une activité qui te fait du bien.
Perso, je rallongerais les repas et le sport.
30 min pour trois repas ? Cette règle a dû être écrite par des sœurs new-yorkaises 😆
Adaptable bien sûr, mais cette approche remet nos journées en perspective et nous rappelle l’importance de ralentir pour mieux durer.
En conclusion : la santé mentale, un pilier de l’entrepreneuriat durable
Et toi, quelle importance accordes-tu à ta santé mentale d’entrepreneur.e ?
Est-ce un sujet auquel tu réfléchis ?
Quel petit pas concret pourrais-tu faire dès aujourd’hui pour aller mieux demain ?
🌿 Prends soin de toi, de ton énergie et de ton équilibre. C’est ce qui fera toute la différence sur le long terme.


