Cultiver la patience en entrepreneuriat pour mieux réussir

L’entrepreneuriat, comme le jardinage, demande patience et confiance. Découvre comment ralentir, semer et récolter au bon moment.

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Le contenu de mon poste

Accepter que les résultats mettent du temps à arriver quand on est entrepreneur.e

Je ne sais pas pour toi, mais moi, j’adore jardiner.
Et entreprendre, faire grandir son entreprise, c’est un peu comme jardiner, non ?

L’entrepreneuriat, un jardin à cultiver avec patience

Que fait un jardinier ?
Il plante des graines, inlassablement, année après année.
Il repique, rempote, taille, coupe, entretient.
Il apprend de ses erreurs (“j’ai repiqué mes semis trop tôt”), observe la nature et agit à chaque saison. Même quand tout semble calme, il prépare la floraison suivante.

Un jardinier écoute les autres, apprend au fil du temps, fait confiance aux anciens — bon, pas toujours (“ah oui, il ne faut pas repiquer avant les saints de glace !”).
Il ne cède pas aux sirènes des nouvelles techniques miracles sans recul.
Et surtout, il récolte les fruits et les fleurs de son travail 🍋

👉 Bref, le jardinier est patient. Il a confiance dans le processus, quoi qu’il advienne.

Et nous, entrepreneurs impatients ?

En y réfléchissant, je me suis questionnée sur notre rapport au temps entrepreneurial.
Car soyons honnêtes : nous, entrepreneurs, sommes souvent impatients que tout fonctionne, que les ventes décollent, que notre activité vive enfin à 100 % de nos efforts.

Mais derrière cette impatience se cachent beaucoup d’émotions :

  • de l’excitation face à ce qu’on crée,

  • du stress (souvent positif, parfois épuisant),

  • du découragement quand les résultats tardent,

  • l’envie de prouver notre légitimité,

  • ou ce sentiment de “ralentir” pendant que d’autres avancent plus vite.

👉 Notre impatience en dit long sur nous-mêmes.

Je ne sais pas pour toi, mais parfois je me fatigue moi-même à vouloir aller plus vite que la musique 😄

1. Passer à l’action… sans attendre des résultats immédiats

En cinq ans d’entrepreneuriat, j’ai compris une chose :
passer à l’action, c’est bien. Mais ne pas s’attendre à des résultats immédiats, c’est mieux.

Le temps de l’entrepreneuriat n’est pas celui du salariat.
En entreprise, tout est planifié : plans à 3 ou 5 ans, bilans financiers, objectifs chiffrés.
Quand on entreprend, c’est différent :
on sème des graines, on attend, et parfois les fruits n’arrivent que des années plus tard — presque dans une autre vie.

Et toi, ça te parle ? Ces graines semées il y a longtemps qui finissent enfin par éclore ? 🌱

J’aime beaucoup cette phrase de Naval Ravikant :

“Impatience with actions, patience with results.”

Un mantra qui résume parfaitement notre quotidien d’entrepreneur : agir avec énergie, mais laisser le temps faire son œuvre.

2. Faire confiance au processus et apprécier le chemin

Être entrepreneur, ce n’est pas juste un métier : c’est une façon de vivre.
C’est une expérience qui développe nos talents autant que nos faiblesses, qui nous invite à nous regarder en face et à affronter nos peurs.

💬 100 % des entrepreneurs ont peur… mais ils y vont quand même.

Alors, autant profiter du chemin.
Sans même s’en rendre compte, on travaille chaque jour sur son mindset.
Quand j’étais salariée, je me remettais rarement en question.
Aujourd’hui, je le fais presque quotidiennement — et c’est ce qui me fait grandir.

Et toi, tu ressens parfois ce décalage avec ton entourage ?

3. Garder patience : une valeur essentielle de l’entrepreneuriat

Être entrepreneur, ce n’est pas binaire.
Tu peux très bien être entrepreneur.e et salarié.e, freelance et parent, selon tes besoins du moment.

Beaucoup abandonnent trop tôt, pensant que si ça ne marche pas en un an, c’est raté.
Mais il y a un temps pour tout : certaines périodes ne sont pas propices à la pleine expansion (changement de vie, naissance, déménagement, santé…).

Et parfois, reprendre un job alimentaire temporaire, c’est juste du bon sens.
Moi, au début, j’ai travaillé dans l’immobilier et dans le recrutement de formations : non seulement ça m’a aidée financièrement, mais j’ai énormément appris.

Aujourd’hui, j’ai aussi accepté que ma disponibilité n’est pas la même qu’une personne sans enfants (et sans chat 🐈).
Et même si c’est frustrant parfois, j’accueille cette réalité.

Et toi, comment tu gères ton impatience, ta frustration ?

En conclusion

L’entrepreneuriat, comme le jardinage, demande de la patience, de la confiance et beaucoup d’amour.
Les graines germent toujours… mais rarement quand on s’y attend.

🌸 Si tu cherches à te lancer ou à te faire accompagner dans ton projet d’entreprise, écris-moi :
je réponds à tout le monde avec plaisir 😊